Les locuteurs et les langues : pouvoirs, non-pouvoirs et contre-pouvoirs
Interroger les rapports entre langues, locuteurs et notions de pouvoir, non-pouvoir et contre-pouvoir est ambitieux. Ces rapports sont multiples et ces notions sont complexes. La collaboration entre le RFS – Réseau Francophone de Sociolinguistique –, l’UMR CNRS 6240 LISA et l’université de Corse, a permis de revenir sur ces thématiques. L’ouvrage s’articule en cinq parties pour autant de transversalités :
1. Le sociolinguiste et le pouvoir politique, juridique et social
2. Approche conceptuelle, théorique et critique du pouvoir langagier
3. Enjeux de pouvoir du plurilinguisme
4. La minoration et le pouvoir en questions
5. Le pouvoir d’agir
Leur objectif commun est d’explorer la manière dont, dans des espaces sociaux diversifiés, le langage en tant que pratiques, discours et idéologie, constitue un instrument de pouvoirs, de non-pouvoirs et de contre-pouvoirs. Les auteurs cherchent avant tout à comprendre les processus sociaux qui font du langage un terrain de lutte, de consensus ou de construction de la différence.