Communautés et divergences dans l’interprétation des récits
Il s’agit ici de questions, plutôt que de réponses, encore moins de théorie constituée.
Questions d’abord sur la diversité de ce qui peut s’appeler « récit », comme sur la diversité encore plus grande de nos modes de lecture, implicites ou explicites dans nos commentaires, nos différents styles de retour implicite dans la lecture ou explicite dans le commentaire qui caractérisent nos modes de compréhension, nos façons, en particulier, de nous rapporter au « point de vue » de l’autre.
Avec aussi la question de la diversité des façons dont raconter peut manifester la « psychologie concrète » comme histoire ou comme « drame », selon les termes de Politzer. Comme de la façon dont les récits des autres, les romans ou les films constituent en quelque façon des formes d’expérience indirecte au travers desquelles se dessine pour nous le sens de notre expérience propre.
Sans qu’on puisse privilégier comme « plus important » le commun ou le spécifique, la grande histoire ou la vie de chacun, le présent vécu ou les différents styles selon lesquels nous nous rapportons à l’absent.
Comme on s’interroge sur la difficulté à « théoriser » en particulier lorsqu’on cherche à cerner ce qu’on peut entendre par des « gros mots » comme « expérience », « croyance », « ressentir » ou « valeurs ».
(En couverture : Georges Politzer, 1903-1942)