L’Être de langage : pour une anthropologie linguistique
L’ouvrage résume le parcours de Robert Lafont depuis l’invention de la praxématique jusqu’aux recherches sur la motivation des racines consonantiques indo-européennes.
« Le choix d’une anthropologie du langage résolument matérialiste nous conduisit à deux décisions : remplacer le signe saussurien […] par le praxème, unité de praxis signifiante habitée non par un signifié, mais par une puissance à signifier, et placer le sujet schisé, tel que la psychanalyse freudienne le définit, au centre de toutes les opérations langagières. Par ailleurs l’héritage, accepté sous la réserve d’un réexamen critique […], de Gustave Guillaume nous faisait concevoir ces opérations comme inscrites dans un temps d’activité nerveuse supérieure […]. »