Il y a quelqu’un : la parole et le corps
Réédition fac-similé de l’édition Praxiling, Université Paul-Valéry, Montpellier, 1994.
Le Travail et la langue (1978) donnait de la praxématique un exposé en quelque sorte fondateur. Mais tout en posant à la sortie de l’époque structuraliste les bases épistémologiques d’un réexamen d’ensemble de la question du langage, il centrait ses analyses sur le système de la langue. Restait à inverser la visée en faisant de la parole et du sujet parlant les cibles premières et insistantes de l’analyse. C’est ce que, quinze ans plus tard, tente Il y a quelqu’un . Une nouvelle fois, contre les réifications et les essentialisations, l’accent est mis sur l’activité vivante du locuteur, les concepts nouveaux d’endothème, d’actualisation polyergonique, d’arthrôme et d’esthème permettant de saisir l’homme communicant sur les divers registres de sa production signifiante, dans la réalité des corps toujours présents au langage. (D’après la présentation de la 1ère édition)