ISBN/EAN 978-2-35935-171-2

39 €

380 pages

Format: 16 x 24 cm

septembre 2016

La fabrique des mots français

Les mots n’entrent dans le dictionnaire que bien après leur apparition dans les livres, dans les médias ou dans la conversation. Beaucoup même n’y entreront jamais. Quel est leur statut entre leur naissance et leur éventuelle dictionnarisation ?
La néologie est-elle « tératologique » ou au contraire une chance pour les langues ? La multiplication des technologies, des biens de consommation et des échanges commerciaux et sociaux enrichissent le lexique par divers processus de créativité interne et par les emprunts à des langues étrangères ou sous leur influence, contribuant à la vitalité de la langue.
Quels que soient la formation et le devenir de ces mots, les linguistes doivent en rendre compte en s’interrogeant sur les circonstances de leur émergence, les types de locuteurs qui les produisent (particuliers, écrivains, politiques, journalistes…), les procédés phonologiques, morphologiques, sémantiques et syntaxiques mis en œuvre…
Les linguistes s’intéressent aussi à leur diffusion, rapide ou lente, restreinte ou étendue. Mais qu’il soit volontaire (nainscroc) ou fruit d’un lapsus (bravitude ?), une création (biodiversité) ou un réemploi (abracadabrantesque), qu’il soit scientifique, littéraire ou populaire, le néologisme surprend souvent, conduisant tout un chacun à s’interroger sur son apparition. La dénomination de nouveaux objets – souvent invoquée pour les justifier – ne représente d’ailleurs qu’une faible proportion des néologismes de la vie courante.
Les thématiques abordées dans ce volume, issu d’un colloque tenu à Cerisy en 2015, couvrent l’ensemble des motifs et des enjeux de la néologie, envisagés sous les nombreux points de vue qui permettent d’en rendre compte.

Pour un compte rendu copieux :
http://farum.it/lectures/ezine_articles.php?lectures=e458052310315318180d1aaf50b170d5&art_id=441