Le langage de “Friends”
La série Friends, souvent considérée comme la sitcom par excellence, a marqué les esprits des téléspectateurs de la fin des années 1990 et du début des années 2000. Sa récente reprise connait la même popularité auprès de publics qui n’étaient pas encore nés au moment de la première diffusion. La réception, cependant, n’est plus la même : les dénonciations des préjugés sexistes et homophobes de la série se multiplient sur les réseaux sociaux.
L’ouvrage propose une approche critique du langage de Friends en partant de deux thèmes omniprésents dans les conversations des héros masculins et féminins de la série sur les relations entre les hommes et les femmes ainsi que sur l’hétéro- et l’homosexualité. Sont étudiées les situations des « candidats » sur un « marché des relations » de couple partagé par des personnages dont les langages sont diamétralement opposés – qu’il s’agisse de termes d’injure, de mariage ou de divorce, de maternité ou de paternité.
L’analyse porte sur les stéréotypes de genre, les réactions des personnages face à une accusation d’homosexualité, les insultes échangées et la question du cross-voyeurism. Deux binômes en conclusion : le langage et l’image d’une part, le langage et le pouvoir d’autre part. Le pouvoir, vu dans une perspective foucaldienne, est étudié par rapport à la doxa et à un discours de type encratique.
En couverture : image promotionnelle de la série Friends (première diffusion NBC 1994-2004), sitcom américaine créée par Marta Kauffman et David Crane. De gauche à droite, les actrices Jennifer Aniston, Courteney Cox et Lisa Kudrow, les acteurs David Schwimmer, Matthew Perry et Matt LeBlanc
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« Suite à votre avant-dernière lettre, j’avais fait commander par notre B.U. « Le langage de Friends » d’Anna Gruszewska. J’ai pu le consulter pour mon plus grand plaisir pendant les vacances de la Toussaint. Je vais recommander l’ouvrage à tous les étudiants de Master, de plus en plus nombreux, qui souhaitent faire des mémoires sur les séries TV. Cet ouvrage est extrêmement précieux car très méthodique. Mes compliments à l’auteure […]. »