Le rap est mort, vive le rap !
Autopsie d'un discours
Le rap, c’est du bruit ! Le rap, c’est pour les cailleras ! Le rap, c’est de la musique de n***… Décrié depuis sa naissance – dans le Bronx des années 1970 –, le rap domine aujourd’hui l’industrie musicale. Mieux : la culture hip-hop – rap, grafitti, break-dance, DJing – conquiert le monde de la mode, des beaux-arts, du cinéma, du théâtre et du ballet.
Ce livre tente d’abord de prouver que les rappeurs sont les dignes héritiers des poètes qu’on apprend à l’école. Qu’ils guident et qu’ils enseignent la jeunesse des quartiers par leurs chansons et par leurs clips. En second lieu, il analyse et dénonce les stéréotypes qui collent aux rappeurs, à leur art et à leur public.
Vive le rap !
Né en 1992, l’auteur a grandi en Belgique loin des milieux aisés. Tombé très tôt dans le monde magique du hip-hop au grand dam de son père, fan de rock, et de sa mère, fan de variétés, il a trouvé chez les rappeurs des grands frères qui, par leurs chansons, l’ont aidé à y voir clair dans ses désirs et ses passions. Il leur a consacré deux masters (un de FLE, puis un de FLM). Professeur de français en collège, il transmet son amour du rap à ses élèves. Pratique les arts martiaux (kick-boxing, boxe thai, boxe anglaise).
En couverture : Paul Insect, Afrika Bambaataa, de la Zulu Nation, 2014-2015