Méfiez-vous des contrefacteurs

Publié le 27 décembre 2016

Depuis un certain temps, les livres des éditions Lambert-Lucas sont diffusés gratuitement sur le net par des sites de pirates professionnels qui s’affranchissent du droit français de la propriété intellectuelle. Je n’en donnerai pas les noms pour ne pas leur faire de publicité. J’attire l’attention sur le fait que nous ne sommes pas assez riches pour les attaquer en justice. Les gens qui se font de l’argent avec mon travail sont, en regard de la loi, des contrefacteurs, autrement dit des faux-monnayeurs.

Un autre point mérite d’être relevé : c’est que lorsque des Prix Nobel appellent à mettre gratuitement en ligne les résultats de la recherche scientifique, ils cautionnent ces pirates qui se réclament du « droits d’accès à la culture pour tous » et ils leur servent de cache-sexe idéologique. L’État français, qui par la loi Axelle Lemaire ou la politique éditoriale du CNRS, vise le même résultat, agit dans le même sens.
Je ne sais pas ce que je peux y faire, sinon dénoncer cet état de fait et faire connaître le péril que représentent ces manœuvres pour l’édition scientifique.
Quand les pirates auront ruiné les éditeurs, que restera-t-il aux dits pirates pour gagner leur vie ? S’installer en relecteurs free-lance ?
Marc Arabyan

 

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