Le X final
Les fascicules de cette collection, rédigés conjointement par des chercheurs et des usagers français, suisses, belges et québécois, offrent une nouvelle approche de la réforme de l’orthographe française. Chacun d’eux est consacré à un point particulier, reconnu comme source d’erreurs fréquentes, et donne lieu à une règle générale, fondée sur des études approfondies mais exprimée en termes simples afin d’être facilement mémorisée.
Le « x » final est l’un des problèmes majeurs de l’orthographe française. Pourquoi écrit-on des pneus et des cheveux, des landaus et des coraux, des cous et des hiboux, ou même un mois et un choix ? Précédée d’une présentation méthodique, d’un bref historique et d’un rappel des projets de réforme antérieurs, la règle proposée dans le présent fascicule est suivie d’un répertoire et d’annexes détaillant les mots dans lesquels le « s » est ajouté au pluriel (un agneau, des agneaus), remplace le « x » du pluriel (abdominal, abdominaus), ou remplace le « x » dès le singulier et se retrouve dans les féminins et les dérivés (généreus, généreuse, générosité). Ce fascicule montre que le remplacement du « x » par le « s » n’altère pas le système général de l’orthographe française. Pourquoi ces deux marques du pluriel alors qu’une seule suffit ? La généralisation du « s », marque essentielle du pluriel des noms et des adjectifs, facilitera grandement la tâche des enseignants et de leurs élèves, mais aussi celle des nombreux Français et étrangers qui n’abordent jamais la rédaction d’un texte sans avoir le sentiment de s’aventurer sur un chemin semé d’embuches. Rationaliser l’orthographe française, c’est libérer l’écrit et le mettre à la portée de tous.